Dimi Dumortier (né en 1966 à Brecht, en Belgique) a plusieurs « casquettes » : l’artiste, l’activiste, le cinéaste, le travailleur social/psychologue, le musicien et, oui, l’acteur. Il est ce type de personne, suffisamment éloigné de son ego pour voir la vie comme un grand « acte » en soi…..
Par-dessus tout, je pense que c’est une âme indépendante qui refuse d’être mise dans une « boîte », mais qui est toujours à la recherche d’un sens à ce qu’elle fait.
En tant qu’artiste, il s’est fait un point d’honneur à créer des œuvres dans le médium « saleté sur savon », symbolisant les divergences entre – eh bien, le sale et le propre ; cela lui a valu une réputation, mais il a probablement trouvé cela sale et est passé à autre chose.
Pendant une quinzaine d’années, il a travaillé comme marcheur pour la réinsertion des jeunes condamnés pour l’asbl belge Alba : il a parcouru des milliers de kilomètres avec des jeunes criminels, dont beaucoup ont retrouvé le chemin de la société à la suite de cette expérience. Le fait que Dimi soit un excellent multi-instrumentiste et chanteur a certainement contribué à son succès. – Le succès de cette « thérapie » l’a conduit à conseiller Seuil, l’organisation caritative française créée par l’écrivain et combattant pour une société meilleure, Bernard Ollivier ; Seuil est aujourd’hui une institution de premier plan en France, qui propose des programmes de randonnée pour la réinsertion des jeunes.
Aujourd’hui, Dimi travaille pour une organisation caritative gouvernementale qui conseille les jeunes et les adultes suicidaires : lui et son équipe sont ouverts à toutes les discussions et ceux qui en ont besoin peuvent les contacter 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Le moyen le plus rapide de se faire une idée du caractère particulier, indépendant et courageux de cet homme est de regarder ses documentaires. En particulier Pozallo Pirates (avec Rick Merchie) – une cascade provocante et risquée pour attirer l’attention du public belge sur la crise des réfugiés émanant de la Méditerranée, donnant à certains des survivants l’occasion de faire entendre leur histoire – et The Wild Bees that Keep Us – l’histoire de l’élevage d’abeilles sauvages au Laos, qui est en train de devenir un modèle pour la manipulation correcte des abeilles afin d’éviter que la crise mondiale des abeilles ne devienne fatale.
Dimi prépare actuellement un autre documentaire passionnant sur les abeilles : l’histoire de sept personnalités exceptionnelles dans différentes régions d’Europe, qui se battent, chacune à sa manière, pour empêcher que la crise des abeilles ne se transforme en catastrophe mondiale.
Bâle, septembre 2019,
robinet